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Le choix des armes. France Bernard chante Gilbert Langevin

by France Bernard

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    « Laissons au cœur le choix des armes, alors la vie refleurira. »
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1.
Mon désir est une fête Et tu m’apportes le désert Combien de roses faudrait-il Pour fermer la blessure? Trop d’épines trop de cendres Trop d’épines trop de cendres Qui de toi ou de moi Qui de toi ou de moi Tue le soleil au milieu de la nuit Tue le soleil au milieu de la nuit? Mon désir est une fête Et tu m’apportes le désert Combien de roses faudrait-il Pour fermer la blessure? Trop d’épines trop de cendres Trop d’épines trop de cendres Qui de toi ou de moi Qui de toi ou de moi Tue le soleil au milieu de la nuit Tue le soleil au milieu de la nuit? Mon désir est une fête Et tu m’apportes le désert Combien de roses faudrait-il Pour fermer la blessure? Trop d’épines trop de cendres Trop d’épines trop de cendres Qui de toi ou de moi Qui de toi ou de moi Tue le soleil au milieu de la nuit Tue le soleil au milieu de la nuit Tue le soleil au milieu de la nuit?
2.
En attendant l’dernier métro On a comme le goût de pleurer On a comme le goût de pleurer En attendant l’dernier métro Le métro s’en vient quelqu’un arrive Qui trouve les mots qu’il fallait dire Qui trouve les mots qu’il fallait dire En provoquant d’autres désirs On tourne en rond comme un remous Jusqu’au moment de rencontrer Jusqu’au moment de rencontrer Celui ou cell’ qu’on peut aimer La vie ressemble à un cours d’eau Dont les courants sont dangereux Dont les courants sont dangereux Vaut mieux les affronter à deux Vaut mieux les affronter à deux « Ça c’est bien beau » vous me direz « D’être deux sur le même bateau D’être deux sur le même bateau Ça n’empêche pas de chavirer » Hé hé hé hé hé hé hé hé… Hé hé hé hé hé hé hé hé…
3.
D’où que vienne ce goût d’amour D’où que vienne ce goût d’amour Je m’en vais au rendez-vous À la lisière du bois doux Le soleil est encore couché Les nuages ont les yeux collés On dirait que le jour est mort On dirait que le jour est mort D’où que vienne ce goût d’amour D’où que vienne ce goût d’amour Je m’en vais au rendez-vous À la lisière du bois doux Les oiseaux me disent bonjour Les bouleaux montrent leur peau blanche Un écureuil sur une branche Fête à sa manière le dimanche D’où que vienne ce goût d’amour D’où que vienne ce goût d’amour Je m’en vais au rendez-vous À la lisière du bois doux Qu’est-ce que cette fumée Que je vois dessus les arbres Je m’approche la peur dans l’âme La forêt est toute en flammes D’où que vienne ce goût d’amour D’où que vienne ce goût d’amour Y aura pas de rendez-vous Au petit bois brûlé par un ange fou
4.
Avec le trottoir nu Des rues mortes et mortelles L’église de nos sens Court après ses appels J’ai roulé les tapis De l’infini réel Caché dans le soleil Des jardins de naissance Mais toi qui me vois mal Déguiser tes images Et tomber sous les balles Au creux de ta folie Vie nulle et nourricière Comme une bouche heureuse Sexe au vent comme une aile Qui coule en dérivant En dérivant vers l’ange De nos débats futiles Et des drames sans mur Qui tuent les nerfs et l’âme Comment pourquoi si toi Si vous si nous si je Te reraconte enfin Le délire des humains Par amour bien cloués Sur la croix du plaisir Par amour crucifiés Dans un délice extrême Si j’avais su qu’aimer C’est de trouver trop tard Le premier des regards Celui qui donne à rire Des dons dont on se plaint Et du silence au noir Des mémoires sans fin En dérivant vers l’ange De nos débats futiles Et des drames sans mur Qui tuent les nerfs et l’âme Allô allô mon âme Bonsoir bonsoir beaux cœurs Territoire de la nuit Rivière de mes bonheurs Salut salut la mort Compagne de nos cœurs Vie nulle et nourricière Comme une bouche heureuse Sexe au vent comme une aile Qui coule en dérivant En dérivant vers l’ange De nos débats futiles Et des drames sans mur Qui tuent les nerfs et l’âme
5.
Sans malice 03:03
Génération de croquemitaines Ça court ça bouge et ça s’démène Le soir surtout ça se déchaîne Trois cents pieds d’nez madame la reine Génération de croquemitasses Ici ça s’tasse ici ça s’masse Des films de fesse y en a en masse Si t’es tannée mais change de place Voici l’époque des foufous Des tape-à-l’œil et des coucous Y en a pour moi y en a pour vous Y en a vraiment pour tous les goûts Génération de craque-cerveaux On aime seulement c’qui est nouveau Avant nous aut’ y avait rien d’beau On invente même le feu et l’eau Génération électronique On assassine à coup d’musique Résurrection psychédélique Mari haschisch LSDéclic Voici l’époque des foufous Des tape-à-l’œil et des coucous Y en a pour moi y en a pour vous Y en a vraiment pour tous les goûts Génération la plus moderne En attendant l’prochain week-end On passe les trois quart d’la s’maine À se caresser la bedaine Génération de croquemitoux Sortez vos badges et vos bazous Sortez vos flûtes et vos gazous On s’en va faire un tour au zoo Voici l’époque des foufous Des tape-à-l’œil et des coucous Y en a pour moi y en a pour vous Y en a vraiment pour tous les goûts
6.
Marie-France 03:52
Cœur en amour cœur dans la foule Tu roules au rythme des tempêtes Comme le tonnerre comme la houle Comme colère de haute mer Tu rêves encore d’un archipel Où chaque espoir trouve son île Comme le ventre des étoiles Donne à la vague ses éclairs Toi Marie-France toi tu rigoles Et quand tu pleures c’est par amour C’est par amour que tu devines Que l’amitié est chose divine Toi Marie-France tu fais l’amour Telle une voile ouverte au vent Tu fais l’amour aussi léger Qu’une romance ensorcelée Tout est en panne dans ce pays Qui se défait qui se défrance Le pire des fruits de la souffrance C’est d ‘avoir mal de vivre ici Toi Marie-France tu vis ta vie Comme un beau bal dans l’infini Le bal masqué de ceux et celles Dont les yeux lancent des étincelles Toi Marie-France tu as la chance De croire au jeu des tournesols Comme à la joie de ceux qui chantent Qui rient qui dansent et qui s’envolent Partout ça coule en abondance La drogue la drague et puis l’ennui Et la nuit crie qu’on recommence Au bout du bout de nos soucis Premier coup premier départ Premier désert d’où repartir Quelle folie pousse au désir De faire encore confiance à qui? Tout est en panne dans ce pays Qui se défait qui se défrance Le pire des fruits de la souffrance C’est d’avoir mal de vivre ici
7.
Rêver 02:54
Une source va vers La colline aux oiseaux Mais comment retrouver La double joie d’aimer? Aimer ceux qui nous aiment Et celles qui nous attendent Aux rendez-vous manqués De nos cœurs en danger? Sera-ce comme hier Le silence criard La tendresse en éclats Comme un miroir blessé? Un peu de rêve veut Nous donner les éclairs D’un ciel nourri de nous Pour un nouvel envol Aimer ceux qui nous aiment Et celles qui nous attendent Aux rendez-vous manqués De nos cœurs en danger? Vois la nuit se cacher Au creux de nos regrets Vois la vie protéger Nos élans nos secrets Un peu de rêve veut Nous donner les éclairs D’un ciel nourri de nous Pour un nouvel envol Une source va vers La colline aux oiseaux Mais comment retrouver La double joie d’aimer?
8.
Java 02:35
Des fois j’me dis qu’ça vaut la peine De batailler toute la journée Des fois j’me dis qu’c’est inutile Qu’il vaudrait mieux laisser tomber Je tente encore de rattraper Le temps qui court dans mes pensées Le temps qu’ça prend pour oublier Des fois j’me dis qu’c’est difficile J’vois tout en noir j’me fais de la bile Des fois j’me dis qu’c’est merveilleux De respirer de vivre à deux Je cherche encore la solution Je rafistole mes illusions Et je redouble de passion Des fois j’me dis que c’est dommage Qu’il est trop tard et je m’enrage Alors je m’en veux d’être en vie Et je désire qu’on m’oublie Je tente encore de rattraper Le temps qui court dans mes années Le temps qu’ça prend pour tout apprendre Le temps qu’ça prend pour tout apprendre
9.
Malamour 03:43
Malamour tu souris Des choses qui nous désarment Malamour en silence Pendu au cou des femmes Tu vois bien que tu rames Dans des eaux merveilleuses Et pourtant tu t’exclames Qu’on a noyé ton âme T’es mon ami depuis Tant de temps que la vie Nous a lancé le cœur Comme un enfant vainqueur Laisse aller ta chair folle Au vent des étincelles Un jour ne fera rien De plus qu’une hirondelle J’ai des clés à revendre Pour financer ces anges Qui t’ouvriront le ciel Et le corps des amantes Toi l’ami des passages Au vol désespéré Qu’est-ce que tu vois au bout Des clairs de lune brisés C’est ton étoile en fête Malgré les coups d’épée Dans l’eau de tes ruisseaux En guise d’éternité Laisse aller ta chair folle Au vent des étincelles Un jour ne fera rien De plus qu’une hirondelle S’il n’y a que l’espace Des jeux d’âme sans âge Qui guérira nos ailes Du fiel des mémoires noires Jamais écrasé seul Sous un toit sans espoir Jamais rouillé par l’air Des corridors mortels Toi l’ami Malamour Écoute enfin le jour Te crier son crédo Au-delà de la peau Des étoiles et des neiges Des étoiles et des neiges Des étoiles et des neiges Laisse aller ta chair folle Au vent des étincelles Un jour ne fera rien De plus qu’une hirondelle
10.
Dites-moi 03:01
Quelle est cette soif de malheur dites-moi? Est-ce un mal inconnu Est-ce un filet d’ennui Qui s’empare de mon cœur Dites-moi, dites-moi? Est-ce pure ironie Est-ce destin maudit Si le bonheur me fuit Si la misère me suit Dites-moi, dites-moi, dites-moi? Est-ce le froid du nord Est-ce l’ombre des morts Qui me pousse au remords Dites-moi, dites-moi? Est-ce par désespoir Est-ce à cause du soir Qu’on ne veut plus rien voir Quand on voit tout en noir Dites-moi, dites-moi, dites-moi Dites-moi, dites-moi, dites-moi? Est-ce un voile de suie Est-ce un mal du pays Qui recouvre nos vies Dites-moi, dites moi? Est-ce au feu de la guerre Est-ce à coup d’revolver Qu’on changera la terre Qu’on ref’ra l’univers Dites-moi, dites-moi, dites-moi? Est-ce amour ou folie Est-ce un rêve meurtri Qui embrouille ma voix Dites-moi, dites-moi? Est-ce la fin des nuits Est-ce au bout de l’exil Qu’on trouvera la paix Qu’on trouvera la joie Dites-moi, dites-moi, dites-moi Dites-moi, dites-moi, dites-moi?
11.
Un jour nourrir dans nos artères Le clair désir de revenir Aux vraies richesses de la terre Aux arcs-en-ciel du devenir Ne plus avoir les yeux fanés Par cette attente solitaire Qui du jardin de nos années Fait des couronnes mortuaires Enfin trouver dans l’amitié Les sources vives du sourire Trouver semence ensorcelée Par les racines du plaisir A kiss for Janis Avoir si folle danse au corps Le cœur brûlant comme de la braise En oublier le sud le nord Et nos cortèges de malaises Enfin courir loin de la peur Loin des barrières de l’ennui Clouer le bec à nos malheurs Donner des rêves à notre vie Enfin trouver dans l’amitié Les sources vives du sourire Trouver semence ensorcelée Par les racines du plaisir A kiss for Janis A kiss for Janis
12.
Années de malheur où la peur était reine On trempait son courage dans un baquet de haine Des épines couronnaient le désir dénoncé L’amour avait des gants pour ne pas se blesser Tous les matins portaient masques de carême Le plaisir se cachait dans un danger suprême Ces années me reviennent avec leurs bruits de chaîne Avec leurs mornes traînes et leurs laizes de peine L’amour avait des gants pour ne pas se blesser Qu’à cela ne vache qu’à cela ne chienne Ce fleuve de douleurs apporta la révolte L’amour avait des gants pour ne pas se blesser
13.
Pax amorosa 04:11
Il fait bleu dans nos caresses de ce soir Il fait bleu bleu Il fait tout fou dans nous Il fait beau jeu dans ta peau Il fait bleu dans nos caresses de ce soir Il fait bleu bleu Il fait tout fou dans nous Il fait beau jeu dans ta peau Il fait bleu Il fait tout bleu Il fait crazy crazy doux Il fait bleu partout Il fait neige tendre de nuances dans la chambre Il fait neige tendre de nuances au nid de tes membres Il fait bleu Il fait tout bleu Il fait crazy crazy doux Il fait bleu partout Il fait bleu dans nos caresses de ce soir Il fait bleu bleu Il fait digital Il fait corbeille d’étoiles Il fait collier de fruits célestes Il fait jusqu’au matin laser de baisers Il fait jusqu’au matin laser de baisers Il fait bleu Il fait tout bleu Il fait crazy crazy doux Il fait bleu partout

about

France Bernard : voix, piano, choeur.
David Brunet : guitare, basse, ukulele, banjo,
percussions, claviers, accordéon, piano, choeur.
Maxime Drouin : batterie.
Frédéric Beauséjour : contrebasse, choeur.
Chantal Bergeron : violon.
Anne-Marie Pollak : violon, choeur.
Sheila Hannigan : violoncelle.
Romane Langevin : choeur.
Jean Philippe Magny : cor français.
Julie Fontaine : flûte.
Benoit Rocheleau : trombone.

credits

released October 7, 2016

Paroles : Gilbert Langevin.
Musiques : France Bernard, sauf celles de « Le dernier
métro » et de « D’où que vienne » qui sont de
Gilbert Langevin.
Production : Les productions France Bernard,
info@francebernard.com.
Édition : Éditorial Avenue pour « Le dernier métro »,
« D’où que vienne », « Rêver », « La java »
et « Dites-moi ».
Réalisation : David Brunet.
Arrangements : David Brunet et France Bernard.
Prise de son : Ghyslain Luc Lavigne, David Brunet,
Benoît Rocheleau, Frédéric Beauséjour.
Mixage : Ghyslain Luc Lavigne.
Matriçage: Marc Thériault (Le Lab Mastering).
Enregistré au Studio 7945 (Montréal),
à la Maison de la culture Maisonneuve (Montréal),
au Studio Mix-Art (Montréal), au Studio Beauséjour
(Saint-Thomas) et au Studio Ben & fils (Yamachiche)
entre le 20 décembre 2014 et le 22 juin 2015.

Conception graphique : Thierry Joannette-Langevin.
Coeur réalisé par Martine Buczkowski.
Photographie de France Bernard : Marili Levac.
Photographie de Gilbert Langevin (à Montréal, le 27 mai
1993) : Josée Lambert.
Photographie en spectacle : Danielle Marleau.
Supervision du livret : André Gervais.
Gérance : Jérôme Langevin (Parvis)

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France Bernard Rawdon, Québec

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